L’aliénation linguistique

Il est communément admis que les mots de nos jours voyagent d’une langue à l’autre. Cette aliénation linguistique est bien fréquente. Cet emprunt de mot est-il une richesse pour la langue? Cela ne souille-t-il pas la pureté et la beauté de celle-ci?

En effet, l’on retrouve dans notre langage des mots d’origine étrangère, dont la prononciation et/ou la forme a été adaptée à l’accent de la langue employée.

Certes, cela pourrait laisser deviner une certaine richesse et diversité culturelle; un pays où l’on emploie des mots d’origines diverses a certainement eu des rapports avec maintes et moultes cultures. D’autre part, la langue perd son identité petit à petit; elle perd de sa beauté et de son originalité. C’est tout un patrimoine, tout l’éclat spécial et unique de la langue qui disparaît.

Car la langue est, bien entendu, synonyme de culture, d’identité. Un dialecte où se promènent des mots ou expressions étrangères ici et là pourrait signifier une certaine subordination, quoique indirecte et pas bien grave, à un autre pays ou une autre civilisation.

En conclusion, l’on dira qu’une langue pure restée “intouchée”, représente une civilisation fidèle à elle-même. Toutefois, l’Histoire de certains pays n’est-elle pas aussi coupable de l’aliénation linguistique? 

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